Y Jefferson O'Sullivan Z

Depuis longtemps déjà je m’intéresse à l’univers “Steampunk”* (avant même de savoir que ça s’appelait comme ça puisqu’il parait que c’est le cas). De Jules Verne à Pierre Pevel, j’en suis un fervent lecteur. J’en suis aussi friand au cinéma ou en BD.
Cet univers à la fois si pittoresque et si libre se prête, selon moi, à toutes sortes de récits, du Fantastique au Western en passant par le Thriller, le Féérique, et autres… Les seules limites sont celles de notre imagination.

Même si l’humour n’est pas exclu, nous sommes bien loin de mon univers graphique habituel et de mes gaudrioles Fluide Glacialesques mais, justement, le challenge me plaît…
Alors, c’est dit, je me lance !

J’envisage une série de BD autour de mon personnage susnommé :
Jefferson O’Sullivan.
Mon idée farfelue serait de le confier à plusieurs scénaristes, comme ça s’est déjà fait en littérature (ou même récemment en BD avec Blake et Mortimer) afin que chacun apporte sa vision, ses inventions et son monde personnels. Alors avis aux amateurs, Jefferson O’Sullivan cherche des scénaristes !
J’en ai déjà sollicité parmi mes proches et mes amis, ils sont bien sûr prioritaires…

* Le terme « Steampunk » a été utilisé pour la première fois en 1987 par l’écrivain Kevin Jeter pour définir en plaisantant les fictions victoriennes qu’il écrit. Le terme « punk » est surtout là pour faire office de référence parodique au Cyberpunk, car l’idéologie libertaire du punk est beaucoup moins prononcée dans le Steampunk que dans le Cyberpunk. (source : steampunkavenue.com)

Je ne cherche, pour ma part, qu’à faire œuvre de divertissement en jouant avec cet univers et ses codes stylistiques.

Pourquoi Jefferson O’Sullivan ?

C’est le nom d’un personnage que j’ai créé à mes débuts, il y a plus de 40 ans, pour une série d’aventure qui n’a jamais vu le jour. Il est plus que temps de lui redonner vie.

Que sait-on de lui ?

Pas grand-chose à vrai dire. Avec un patronyme pareil et son poil roux, nécessairement, il est irlandais… Pays qui n’est pas en reste en matière de féérie, de Korrigans et d’Elfes divers.

Est-il Mage ou simplement un aventurier ? les deux peut-être.
Quel est son passé ? À toi de nous le dire. Tout est envisageable.

Moi je le verrais assez bien comme une sorte de Mad Max en redingote, probablement porté sur la bouteille et doté d’un sale caractère (un cousin de Barney Jordan, pour ceux qui ont lu Bernard Prince), parcourant sur sa moto le monde de ton imagination…

Malgré son improbable design Art déco*, elle a vraiment existé !

C’est une Majestic de 1929, moto française qui, si belle soit-elle, n’était pas un foudre de guerre : 90 km/h maxi en poussant fort. Mais rien n’empêche d’imaginer qu’elle ait été modifiée, transformée voire enchantée et qu’elle tourne au jus de Troll ou autre carburant improbable… Une fois encore, à toi de nous le dire.

* Art déco, Art nouveau et Modern Style sont généralement les codes stylistiques du Steampunk.

Tu l’auras compris, tant que je serai en état de tenir un crayon, le dessinateur, c’est moi…
Je sors résolument de ma zone de confort et je suis bien conscient de l’énorme boulot que ça représente mais le défi me tente.

Le style ne sera pas sur le mode humoristique qui m’est coutumier mais pas non plus stricto sensu réaliste. J’envisage une sorte de semi réalisme comme on en trouve par exemple chez Loisel ou quelques autres dessinateurs du même genre. Charge à moi de bien tenir la barre.

Héran a lancé un appel à scénaristes pour cette série.
Huit ont répondu présent. C’est plus qu’il n’en faut !
Cet appel n’est donc plus d’actualité…

À moins d’un improbable grand éditeur qui nous propose de tirer à 200 000 et de nous diffuser partout, on passera plus modestement par l’association « L’Atelier du Marronnier » chez qui j’ai commencé à rééditer mes anciens albums de Fluide Glacial.

Comme pour ces derniers, on en passera par un financement participatif pour les imprimer.

Le plus : s’agissant d’une association à but non lucratif, le pourcentage de droits d’Auteurs par album sera plus élevé que chez un éditeur traditionnel.

Le bémol : s’agissant d’une association à but non lucratif, nous n’aurons pas de diffuseur-distributeur. Sauf cas exceptionnel, les albums ne seront pas en librairie. Ils seront vendus en ligne sur le site de l’Atelier et il faudra aller au charbon en salons et festivals. Mais bon, on n’est pas à l’abri d’un succès !
Moi, j’y crois…

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