Les aventures de Jefferson O'Sullivan
En guise de préambule…
A-t-on le droit aujourd’hui de faire de la BD qui ne soit pas un « roman graphique » (soit un pavé de 200 à 500 pages trop gros pour caler une armoire normande, où on se torture souvent les neurones et, disons-le, où on s’emmerde un peu…) et de préférer faire de la BD d’aventure sans autre prétention que de divertir le lecteur ?
Le gamin de 12 ans planqué au fond de la carcasse du vieux bonhomme que je suis devenu répond oui ! Mille fois oui !
J’aurais même tendance à dire que dans un monde de plus en plus morose, le rêve et le divertissement sont plus que jamais d’utilité publique.
C’est là la seule et grande ambition de la série des aventures de Jefferson O’Sullivan.
Si, comme moi, vous avez aimé et continuez à aimer Jules Verne, Tintin, Blueberry, Blake & Mortimer, Bernard Prince et autres Indiana Jones, si vous avez gardé votre âme d’enfant et que vous vous fichez de la mode comme de votre première tétine, cette série est faite pour vous. Ne vous en privez pas !
L’univers de Jefferson O’Sullivan est inspiré du Steampunk, sans en suivre nécessairement tous les codes, parce que les codes, on n’aime pas ça…
Le Steampunk, qu’est-ce donc que ceci ?
Le terme « Steampunk » a été utilisé pour la première fois en 1987 par l’écrivain Kevin Jeter pour définir en plaisantant les fictions victoriennes qu’il écrivait. Le terme « Steam » en référence aux machines à vapeur fin 19°, début 20°. Le terme « punk » est surtout là pour faire office de référence parodique au Cyberpunk, l’idéologie libertaire du punk étant beaucoup moins prononcée dans le Steampunk que dans le Cyberpunk.
Bref un genre né d’une boutade et auquel de nombreux styles de récits peuvent se prêter, de la Fantasy au Road Trip en passant par le Polar, la sf et quelques autres, ce qui nous convient parfaitement.
Si tout ça vous parle, bienvenue chez nous !
Jean-Marc Héran
Soyez acteurs de la série
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Jefferson O’Sullivan
Aventurier en redingote, porté sur la bouteille, hâbleur, bagarreur, doté d’un sale caractère et d’une moralité parfois douteuse, souvent accompagné de son alter ego féminin, la pétulante Aglaé de Rochechouart, capitaine de Steamboat de son état, il parcourt sur sa moto, une Majestic 1929, un monde imaginaire à l’inspiration résolument Steampunk…
HÉRAN
Il a commencé sa croisière en 1981 dans le mythique Pilote. Ses modèles d’alors sont Cabu et Gotlib avec qui il travaillera plus tard et aura la chance de nouer des liens amicaux, mais aussi Hermann et Greg, dont il adore la série « Bernard Prince », et Edgar P. Jacobs pour ne citer que ceux-là…
Il mènera de front les activités de dessinateur de presse et d’auteur de BD d’humour.
On le verra dans Le Canard Enchaîné, L’Évènement du jeudi, L’Express, La Grosse Bertha… Et aussi dans Fluide Glacial où il connaîtra ses « titres de gloire » avec la série les « Zéros » (en vente sur ce site).
Friand de Steampunk avant même de savoir que ça s’appelait comme ça, il a, en 2024, l’idée du personnage de Jefferson O’Sullivan.
À l’heure où d’autres songent à la retraite, le voilà qui sort de sa zone de confort et revient, avec un enthousiasme (presque) juvénile, à ses premières amours délaissées : la BD d’aventure dans un style semi-réaliste mais toujours avec sa « patte » dit-on.
Une équipe composée de sept membres à ce jour. Soit six albums en projet (deux scénaristes travaillant en binôme). C’est dire que, si les petits cochons ne nous mangent pas, vous en avez pour quelques années !
Victor HÉRAN
Fils d’un certain dessinateur de BD et passionné depuis toujours par les mondes de l’imaginaire et l’art de raconter des histoires, Victor Héran découvre le jeu de rôle à l’âge de 11 ans, puis commence à animer des parties à l’âge de 15 ans. Il ne tarde pas à créer ses propres univers et histoires pour les faire jouer. Il n’a depuis jamais arrêté et s’essaye pour la première fois, 20 ans plus tard, au scénario de BD.
À moins qu’un éventuel éditeur en décide autrement, c’est lui qui signera le premier album de la série : HG-21
Bernard LONJON et Christian LENOIR
Les trajectoires de Bernard Lonjon et Christian Lenoir fusionnent sur des postes à responsabilité dès 1990 dans les domaines de la finance, de l’informatique et des ressources humaines. En parallèle, Bernard gère une librairie et produit une trentaine d’ouvrages, d’abord sur Brassens, puis sur des écrivains, des personnalités du cinéma ; Christian organise des évènements, spectacles, concerts. Ils produisent de multiples écrits et collaborent dans l’écriture de scénarios, chansons, romans.
Jean-Christophe NÈGRE
Jean-Christophe Nègre se lance dans la BD en 2016 avec ‘‘Alter Ego’’, premier opus de « La Rouge et La Noire », une série satirique. Deux tomes suivent, ‘‘Opium Populi’’ et ‘‘Sexus Imperium’’. Changement de style avec « L’Impure », polar néolithique sorti en 2019. À partir de 2020, Nègre bascule dans l’édition indépendante avec la trilogie western « Banjo » (‘‘Le cimetière de Sad Hill’’, ‘‘La veuve aux yeux d’or’’, ‘‘Sang noir’’). En 2022, paraît « Jeanne de Belleville », une allégorie sur la vengeance.
Vendarion d’ORÉPÉE
Passionné depuis l’enfance par la BD, la fantasy et la SF, Vendarion d’Orépée s’est orienté vers l’informatique et c’est grâce aux jeux de rôles qu’il a conservé un lien avec l’imaginaire.
Il est diagnostiqué Autiste Asperger en 2019 et décide alors de se lancer dans l’écriture, avec trois romans : « L’Âme de l’Assassin », « Le Secret de Nécros » et « Les Portes de l’Agartha ». Ces trois récits ont pour cadre l’univers de Graalgard.
Miläa G. MORATY
Milaa G. Moraty pratique tous les Arts à part la cuisine : bassiste/choriste du Raven’N Wolf Gang, parolière, peintre, autrice, raconteuse, poètesse, créatrice de clips et de courts, elle crée des personnages, imagine des mondes. Elle gribouille mais ne sait pas vraiment dessiner, alors pour la BD, les idées restent dans sa tête… Et voilà qu’Héran débarque avec son projet baroque, dans un univers qui permet les mélanges les plus rock’n’roll. Impossible pour elle de résister à l’appel ! Défi accepté !
Maryssa RACHEL
Maryssa Rachel, née en 1976 à Valence (Drôme), est auteure, photographe, réalisatrice, correspondante de presse. Ses romans bruts explorent un quotidien dérangeant, avec des héros ordinaires mais intenses. Elle anime des ateliers d’écriture, partageant sa passion pour la littérature. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont « Faut pas prendre les enfants de la rue pour des connards sauvages » (2024) et « Outrage » (Hugo Publishing 2017). Elle mène également débats et performances sur l’art et la société.
Nous avons envoyé le dossier à plusieurs éditeurs et sommes en attente de leur réponse.
Passer par le circuit dit « traditionnel » nous permettrait d’être diffusés et présents en librairie, ce que nous préférerions bien évidemment. Toutefois, si aucun n’est partant, nous en passerons par l’association L’Atelier du Marronnier et un financement participatif, au moins pour le premier tome.
Restez connectés à cette page. Nous vous tiendrons informés de l’évolution du projet.
Y HG-21 Z
Premier album de la série, scénarisé par
Victor Héran
Le pitch :
Théodore Levainqueur, jeune scientifique dévoré par la passion du jeu, découvre les archives d’un laboratoire secret de la Loge écarlate, qui développait un Humécanique révolutionnaire : le HG-21.
La Loge écarlate étant considérée comme unelégende urbaine, son ancien professeur, Adhémar Lonjeron, refuse de l’aider mais il trouve un soutien auprès de Sir Alistair Totrik, membre du conseil d’administration de l’université de Génésis.
Les documents secrets indiquant que la Loge écarlate était à la recherche d’Orichalque, le mystérieux métal atlante, Théodore demande l’aide de Jefferson O’Sullivan dont la moto, la Majestic, est partiellement constituée de ce métal. Ils partent alors pour les Brumes, zone périlleuse de l’océan, à bord du Steamboat d’Aglaé de Rochechouart.
Vont-ils parvenir à découvrir le laboratoire secret de la Loge écarlate ?
Qu’en est-il réellement du projet HG-21 ?
Les protagonistes de cette aventure sont-ils tous ce qu’ils prétendent être ?
Y Les épisodes suivants Z
Cinq nouveaux épisodes sont en préparation. Cliquez sur le titre pour lire le pitch et en voir un aperçu.
Scénarisé par Jean-Christophe NÈGRE.
Le pitch :
Plusieurs années après un conflit dévastateur, Jefferson O’Sullivan, ancien combattant marqué par les horreurs des tranchées, vivote dans la ville portuaire de Génésis.
Un soir de beuverie, il recroise un homme qu’il avait connu sur le front : Martial Dieuleveut, un Capitaine d’infanterie devenu détective privé.
Dieuleveut sollicite l’aide d’O’Sullivan pour enquêter sur une série de décès troublants : des vétérans sont retrouvés morts avec des marques étranges sur le corps.
Accompagnés d’Aglaé de Rochechouart, leur enquête les plonge dans les bas-fonds de Génésis où ils découvrent l’existence de deux milices rivales engagées dans une lutte sans merci.
Quel objectif motive cette lutte ?
Que signifient ces étranges cicatrices rituelles ?
Scénarisé par Bernard LONJON et Christian LENOIR.
Le pitch :
La cité de Karvern est bâtie à flanc de volcan. Les Karvernistes, dirigés par le Seigneur Microméga, ont domestiqué l’énergie du magma.
À proximité, dans une forêt de séquoias, vivent les Danayades. Ces derniers ont maitrisé l’énergie de la sève. Puissance davantage tournée vers le spirituel que celle des Karvernistes. Les deux peuples se côtoient tout en s’ignorant. Les professeurs Lonjeron et Levainqueur ont engagé O’Sullivan et Aglaé de Rochechouart pour les conduire sur Karvern afin d’étudier la technologie magmatique.
Alors que l’activité du volcan met en péril l’avenir de Karvern, Levainqueur obtient un grimoire que Lonjeron et lui-même ne comprennent pas mais qui semble évoquer une mystérieuse puissance. Ils se mettent en quête de sa signification, suivis de près par la police de Microméga.
Nos personnages découvriront-ils les secrets du grimoire d’Okturiak ?
Pourront-ils déjouer les pièges de Microméga assoiffé de pouvoir ?
Les secrets des Danayades seront-ils préservés ?
Karvern échappera-t-il au cataclysme ?
Scénarisé par Vendarion d’ORÉPÉE.
Le pitch :
Jefferson O’Sullivan et Aglaé de Rochechouart ont été appelés dans la ville de La Toria pour un transport « d’essence merveilleuse » dont elle est le principal fournisseur.
Jefferson arrive le premier près de la ville cependant qu’Aglaé est en route avec son Zeppelin qui doit servir au transport mais il tombe dans une embuscade de gobelins qui l’ont pris pour un zombie…
Pour se faire pardonner cette confusion, la matrone gobeline charge son fils « Gruka » de servir de guide à Jefferson pour entrer dans la cité.
Arrivé chez Charles-Ernest de Delva-Tréville, le bourgmestre de La Toria, Jefferson découvre que l’ordre de mission est un faux mais que la ville a effectivement besoin d’aide : des zombies issus des catacombes sèment la terreur dans la ville et ses alentours.
Qu’est-ce qui a provoqué le réveil des zombies ?
Quel génie du mal se cache derrière ce faux ordre de mission et dans quel but ?
Scénarisé par Milaa G. MORATY.
Le pitch :
Dolly, une vieille amie d’enfance de Jefferson O’Sullivan, née à Génésis, vit désormais dans une cité aérienne dont la configuration est modifiée à intervalles aléatoires dans le temps et l’espace. Elle s’y cache depuis qu’elle a perdu ses jambes dans un attentat fomenté par le machiavélique Arnold Leroy, neuroscientifique passionné d’horlogerie et de contrôle, et obsédé par Dolly (puisqu’elle lui refuse son amour, personne ne l’aura !).
Grâce à la flûte que lui a léguée sa mère, originaire du peuple de l’autre côté des mers arides, Dolly retrouve la trace d’une mystérieuse danseuse-sphinx, seule détentrice de la recette de l’onguent qui permettra de faire repousser ses jambes.
Dolly fait appel à O’Sullivan, qui ne peut rien lui refuser, pour retrouver la danseuse-sphinx et la convaincre de l’aider.
Jefferson, accompagné de l’incontournable Aglaé de Rochechouart et d’Urbain, le majordome de Dolly avec qui il ne s’entend décidément pas, parviendra-t-il à résoudre les énigmes qui doivent le conduire jusqu’à la danseuse-sphinx et son onguent merveilleux ?
Scénarisé par Maryssa RACHEL.
Le pitch :
Marushka Rachilinova, membre actif d’un groupe anarco-révolutionnaire, jongle entre ses actions de résistance et ses responsabilités auprès des enfants laissés à l’abandon et qui survivent dans les ombres de la ville de Génésis. Elle tente d’élucider un mystère : des gamins disparaissent dans les bas-fonds de la ville et nul ne sait ce qu’ils sont devenus.
Dans un bar où elle était allée glaner des infos, après une bagarre générale déclenchée par Jefferson O’Sullivan, Gaspard Réticule, l’un de « ses » mômes débarque dans un état pitoyable.
Jefferson l’emmène à l’abri malgré les protestations de Marushka qui veut le récupérer.
À son réveil, Gaspard raconte une histoire abracadabrante : des enfants enfermés dans une tour, un Professeur qu’il nomme « Croque-Mitaine » qui les garde prisonniers et fait d’étranges expériences sur eux, une machine monstrueuse qui aspire la peur des enfants et les vide de leur essence vitale pour créer une substance précieuse : le Voile de la Peur.
Marushka et Jefferson devront faire face à des pièges infernaux, des créatures mécaniques et des secrets enfouis sous des tonnes de rouille et de métal pour tenter de sauver les enfants prisonniers.
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